Biodiversité

La diversité biologique est la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.

La biodiversité marocaine est riche et diversifiée et revêt une importance écologique particulière, caractérisée par une grande diversité des écosystèmes (forestiers et steppiques, saharien et désertiques, agricoles, marins et côtiers, zones humides continentales, grottes…).

Le taux d’endémisme global est de 11% pour la faune et de 20% pour les plantes vasculaires, taux presque sans égal au niveau de tout le bassin méditerranéen. Cette richesse confère au Maroc la deuxième place après la Turquie, à l’échelle de la Méditerranée. Les régions montagneuses du Rif et des Atlas sont les zones les plus importants en matière d’endémisme.

La flore marocaine

La flore marocaine compte environ 7000 espèces connues. La flore vasculaire est massivement représentée au sein des écosystèmes forestiers où vivent près des deux tiers des espèces; le tiers restant se partage surtout entre les formations steppiques et les biotopes humides. Les régions montagneuses du Rif et des Atlas sont les secteurs les plus importants en matière d’endémisme.

l’arganier

Les formations forestières marocaines, à l’instar des forêts méditerranéennes, sont composées d’essences très hétérogènes, souvent claires et à structures très diverses.


La flore marocaine

Ces formations sont en majorité domaniales et s’étendent sur une surface d’environ 9.038.000 ha, soit 12,7% du territoire national. Les forêts marocaines sont constituées de forêts naturelles de feuillus (Chêne Vert, Chêne-liège, Chêne Tauzin, Arganier, Caroubier, Acacias, ...) et de résineux (Cèdre de l'Atlas, Thuya de Berbérie, Pin d'Alep, Pin Maritime, Pin Noir, Genévrier Thurifére, Genévrier Rouge, …), réparties entre les différents étages bioclimatiques du semi-aride à l'humide.

le cèdre

La Cédraie occupe les zones de montagne dans le Moyen Atlas et le Rif, Les Chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la seule Sapinière du Maroc trouve refuge à Talasemtane dans les altitudes du Rif occidental près de Chefchaouen. Au Sud-ouest, l'Arganeraie, occupe des zones semi-arides et arides du Haut Atlas occidental et de l’Anti-Atlas. Plus au Sud, les Acacias constituent des climax pré-steppiques et pré-forestiers, dans les zones à bioclimats aride et saharien.

La faune marocaine

La faune marocaine est riche et variée avec environ 25.000 espèces identifiées, dont 11% sont endémiques du Maroc. Cette faune englobe 113 Mammifères, 317 Oiseaux, 98 Reptiles, 11 Amphibiens, 1189 Poissons et 17893 Invertébrés. Les espèces les plus remarquables du Maroc sont le Phoque moine et l’Ibis chauve.

Aires Protégées au Maroc

Le Maroc dispose de 29 écosystèmes d’une valeur écologique très importante et riches en biodiversité floristique et faunistique.

Afin de protéger écosystème, le Département des Eaux et Forêts a élaboré en 1996 le Plan Directeur des Aires Protégées qui avait identifié 154 Sites d'Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) répartis sur une superficie de 2,5 millions d’ha et 10 parcs naturels suivant : le Parc National de Toubkal (1942) ; le Parc National de Tazekka (1950) ; le Parc National Souss-Massa (1991) ; le Parc National d’Iriki (1994) ; le Parc National d’AI Hoceima (2004) ; le Parc National de Talassemtane (2004) ; le Parc National d’Ifrane (2004) ; le Parc National du Haut Atlas Oriental (2004) ; le Parc National Khnifiss (2006) et le Parc National de Khénifra (2009).

En plus de ce réseau de parcs nationaux, le Maroc s'est doté de quatre Réserves de Biosphère, qui viennent promouvoir des solutions réconciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable. Il s'agit de :

  • La Réserve de Biosphère de l'Arganeraie ;
  • La Réserve de Biosphère des Oasis du Sud du Maroc ;
  • La Réserve de la Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée ;
  • La Réserve de Biosphère de la Cédraie dans le Moyen Atlas.

Concernant les zones humides, quatre sites ont été classés sites Ramsar en 1980. Il s’agit du Réserve de Merja Zerga, Réserve de Sidi Bou Ghaba, Réserve de la lagune de Khnifiss, Réserve du lac Aguelmame Afenourir. Depuis, 26 autres sites ont été inscrits sur la liste Ramsar.

Pour plus d’informations, visiter les liens suivants :

http://www.eauxetforets.gov.ma/Biodiversite/GestionBiodiversite/Pages/Parcs_Nationaux.aspx

http://ma.chm-cbd.net/manag_cons/esp_prot

La flore marocaine

Ces formations sont en majorité domaniales et s’étendent sur une surface d’environ 9.038.000 ha, soit 12,7% du territoire national. Les forêts marocaines sont constituées de forêts naturelles de feuillus (Chêne Vert, Chêne-liège, Chêne Tauzin, Arganier, Caroubier, Acacias, ...) et de résineux (Cèdre de l'Atlas, Thuya de Berbérie, Pin d'Alep, Pin Maritime, Pin Noir, Genévrier Thurifére, Genévrier Rouge, …), réparties entre les différents étages bioclimatiques du semi-aride à l'humide.

le cèdre

La Cédraie occupe les zones de montagne dans le Moyen Atlas et le Rif, Les Chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la seule Sapinière du Maroc trouve refuge à Talasemtane dans les altitudes du Rif occidental près de Chefchaouen. Au Sud-ouest, l'Arganeraie, occupe des zones semi-arides et arides du Haut Atlas occidental et de l’Anti-Atlas. Plus au Sud, les Acacias constituent des climax pré-steppiques et pré-forestiers, dans les zones à bioclimats aride et saharien.

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Evaluation nationale de la biodiversité et les services écosystémiques

Le Maroc est d'une riche diversité biologique tant au niveau des espèces animales et végétales que d’écosystèmes. Plus de 24000 espèces d'animaux et de 7000 espèces de plantes, dont le taux d'endémisme général est de 11% pour les animaux et de plus de 20% pour les plantes

Afin d’actualiser ces données, le Département de l’Environnement à lancer une évaluation nationale qui permettra au Maroc de renforcer les fondements de la connaissance disponible par rapport à la biodiversité et les services écosystémiques pour une meilleure utilisation durable.

Cette évaluation s’inscrit dans le cadre du respect des engagements du Maroc tant au niveau national qu’international notamment dans le cadre de la Stratégie Nationale du Développement Durable (2015-2030), en particulier l’objectif relatif au renforcement des politiques de conservation et de réhabilitation de la biodiversité, la valorisation des services écosystémiques et l’amélioration des connaissances sur la biodiversité et les services écosystémiques.

Elle s’inscrit également dans le cadre de la Stratégie et du Plan d’Action National sur la Biodiversité (SPANB) 2016-2020, en particulier l’axe stratégique relatif à « l’amélioration, la valorisation et le partage des connaissances sur la biodiversité nationale », dont l’un des objectifs est d’améliorer l’évaluation des valeurs économiques, sociales et culturelles de la biodiversité nationale et des services écosystémiques.

L’élaboration de l’évaluation Nationale de la Biodiversité et des Services Ecosystémiques (ENBSE) au Maroc vise à déterminer les atouts et les opportunités présentés par les écosystèmes marocains ainsi que les menaces auxquelles ils sont exposés.

Stratégie et plan d’action national de la biodiversité

La Stratégie et le Plan d’Action National de la Biodiversité 2016-2020 (SPANB) a été conçue pour tenir compte d’une part, des stratégies en cours ou en prévision par les acteurs nationaux, et d’autre part, des priorités nationales en matière de conservation et de valorisation de la biodiversité, ainsi que des préoccupations internationales exprimées dans le Plan stratégique 2011-2020 de la CDB et des Objectifs d’Aichi.

La vision et les objectifs stratégiques convenus et fixés comme fondements de la présente version de la SPANB, visent à faire de la biodiversité un pilier du développement durable et du bien-être de la société marocaine.

« À l’horizon 2030, la diversité biologique est conservée, restaurée, valorisée, et rationnellement utilisée, en assurant le maintien des services fournis par les écosystèmes, au bénéfice de tous, tout en contribuant au développement durable et au bien-être de la société marocaine », telle est la vision de cette stratégie.

26 objectifs nationaux réparties en six axes stratégiques suivants :

1- Renforcer la conservation des espèces, des écosystèmes et des services qu’ils rendent.

2- Assurer une utilisation durable de la biodiversité et des ressources biologiques.

3- Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations grâce à la mise en œuvre efficace de la SPANB.

4- Renforcer la gouvernance de la diversité biologique.

5- Améliorer, valoriser et partager les connaissances sur la biodiversité nationale.

6- Promouvoir, chez les citoyens et citoyennes, la volonté de changer les comportements à l’égard du patrimoine national de biodiversité.

Le plan d’actons qui concrétise la vision ci-dessus comprend 159 actions regroupées en 26 objectifs nationaux.

Stratégie et plan daction national de la biodiversité

Centre d’échange d’information de la biodiversité (CHM)

Le Centre d’Echange d’Information sur la Biodiversité ou CHM est un mécanisme d’échange de l’information à travers Internet au niveau national, régional et international.

L’objectif du CHM est multiple, à savoir, faire connaître et diffuser l’état d’avancement de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique. Mais au-delà, le CHM Maroc, se veut comme un site de convergence, de rencontre qui doit faciliter la communication, la coopération et la collaboration de la communauté scientifique, les Départements ministériels, les ONGs, les groupements professionnels et ce, sur le plan national et international.

En vue de faciliter une large diffusion des données sur la biodiversité et de faciliter la coordination, la communication et la coopération entre la communauté scientifique, les secteurs gouvernementaux, les départements, les organisations non gouvernementales et les groupes professionnels aux niveaux national et international, et conformément au paragraphe 3 de l’article 18 de la Convention sur la Diversité Biologique, le Maroc a mis en place le Centre d’Echange d’Information sur la Biodiversité en 2004 (http://ma.chm-cbd.net).

Outre la connaissance et la diffusion des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la CDB, ce mécanisme vise à en faire une vitrine nationale qui fait connaitre les efforts consentis dans ce domaine et publie les études et les recherches par des institutions scientifiques et autres au niveau national.

Lors de la COP 14 tenue à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 14 au 29 novembre 2018, le Maroc a reçu le 3ème Prix du meilleur CHM. Ce prix est décerné aux Parties qui ont le plus progressé dans la création de leurs centres d’échange nationaux ou dans l’amélioration de leur efficacité.

Centre dEchange dInformation sur la Biodiversité CHM

Les rapports Nationaux sur l’Etat de la mise en œuvre de la convention sur la Diversité Biologique

Conformément à l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), le Maroc en tant que pays partie à la Convention, est sollicité pour présenter régulièrement un rapport National à la Conférence des Parties.

A cet effet, le Maroc a élaboré son premier rapport en 2001, le deuxième en mars 2003, le troisième en juin 2005, le quatrième en mars 2009, le 5ième en mai 2015 et le 6ème en 2019.

Ces rapports présentent l’état de mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique à l’échelle nationale et mettent en exergue les difficultés rencontrées et les priorités ayant été accordées pour la conservation et la préservation de la biodiversité.

L’élaboration du Sixième Rapport National sur l’état de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique (6 RNB) a permis de décrire et d’analyser de la manière la plus exhaustive possible les mesures, actions et programmes associés à la Stratégie et le Plan d’Action National de la Biodiversité (SPANB) et mis en place au Maroc.

Les rapports Nationaux sur l’Etat de la mise en œuvre de la convention sur la Diversité Biologique

 

La Convention sur la Diversité Biologique

Lors du Sommet de la Terre à Rio, en 1992, la Communauté Internationale a adopté la Convention sur la Diversité Biologique.

Au cours de ce sommet, le Royaume du Maroc a signé la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) en 1992 et l’a ratifié le 21 août 1995 afin de souligner l'extrême importance que notre pays attache à sa richesse vivante et à ses ressources biologiques, y compris les écosystèmes et les espèces vivantes.

La CBD a pour objectifs :

  1. Conservation la diversité biologique ;

  2. Utilisation des ressources biologiques de manière durable ;

  3. Partage des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques de manière juste et équitable.

La CDB estime que la conservation de la diversité biologique est une "préoccupation commune à l'humanité" et même si les éléments constitutifs de la biodiversité se trouvent à l'intérieur des frontières nationales, que la biodiversité est essentielle pour toute la vie sur Terre, nous devons travailler ensemble afin d'assurer sa conservation. Elle opte pour une approche préventive et demande que des mesures soient prises pour anticiper et prévenir les causes de la perte de la diversité biologique. Cela veut dire que l'absence de certitude scientifique ne peut être une raison valable pour retarder les mesures visant à éviter ou minimiser les menaces pesant sur la biodiversité.

La principale démarche adoptée par la CDB pour tenter de freiner la perte de la biodiversité est de promouvoir une "approche par écosystème". Il s'agit d'une stratégie qui soutient une gestion intégrée des ressources du sol, de l'eau et des ressources vivantes, afin d'encourager la conservation et l'utilisation durable. Par conséquent, la CDB favorise la conservation in-situ (la conservation de gènes, d'espèces et d'écosystèmes dans leur milieu naturel).

La Conférence des Parties (COP) est l'autorité suprême de la Convention qui réunit les représentants de toutes les Parties de la Convention, ainsi que des observateurs, telles les agences des Nations Unies et les organisations internationales et non gouvernementales.

Sa fonction, telle que définie par l’article 23 de la CDB, est de diriger et superviser le processus entier de mise en œuvre et de développement de la Convention. La Conférence des Parties étudie les progrès réalisés et établit des plans de travail pour des actions ultérieures. Elle peut également proposer des amendements à la Convention et travailler en collaboration avec d'autres opérations et traités internationaux.

La Conférence des Parties se réunit régulièrement pour discuter de problèmes importants. Quatorze Conférences ont déjà eu lieu. La dernière (COP14) ayant eu lieu Sharm El-Sheikh, Égypte, du 14 au 29 novembre 2018.

La prochaine COP (COP15) est prévue à Kunming en Chine en Mai 2021.

Cadre mondial de la biodiversité post 2020

La Stratégie et la Plan Mondial 2011-2020 et les Objectifs d’Aichi de la Biodiversité prendront fin en décembre 2020.

Un cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 est en cours de préparation qui sera adopté lors de la COP 15 prévue en mai 2021 à Kunming en Chine.

Il sera articulé autour d’une théorie du changement qui reconnaît que des mesures politiques d’urgence à l’échelle mondiale, régionale et nationale sont nécessaires pour transformer les modèles économiques, sociaux et financiers, afin que les tendances qui ont aggravé la perte de biodiversité :

  • se stabilisent au cours des 10 prochaines années (d’ici à 2030) ;
  • permettent le rétablissement des écosystèmes naturels pendant les 20 années suivantes, avec une nette amélioration d’ici à 2050 pour réaliser la vision de la Convention de « vivre en harmonie avec la nature d’ici à 2050 ».

L’élaboration du nouveau cadre repose sur un processus guidé par les principes suivants :

  • Inverser les tendances de dégradation de la biodiversité et des services rendus par les écosystèmes ;
  • Porter non seulement sur la situation et les tendances, mais aussi sur les options de réponse, tout en tirant parti des enseignements et de l'expérience acquise dans les succès et les échecs de la décennie 2011-2020 ;
  • Tenir compte du Programme de Développement Durable à l'horizon 2030 ;
  • Promouvoir et faciliter un changement radical dans l'action sur le terrain pour faire face à la perte de la biodiversité et à la perturbation des fonctions et services des écosystèmes qui en découlent.

Après l'adoption du cadre mondial par les Parties à la COP15, les Pays Parties à la CDB seront appelés à actualiser leurs stratégies nationales de la biodiversité.

Organisation de la 8ème Session de l’IPBES par le Maroc

La « Plate-forme Intergouvernementale Scientifique et Politique sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques » (IPBES) a été créée en avril 2012 en tant qu’organisme intergouvernemental indépendant chargé d'évaluer l'état de la biodiversité de la planète. Elle compte actuellement 137 pays

L'IPBES est un organe intergouvernemental sous l'égide du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO),

Elle joue un rôle d'interface et de vulgarisation scientifique entre l'expertise scientifique et les gouvernements sur les questions traitant de la biodiversité et des services écosystémiques.

Elle a pour objectifs de :

  -mener des évaluations des connaissances sur la biodiversité et les services écosystémiques ;

  -identifier des outils et des méthodes appropriées afin d’appuyer l’élaboration et l’exécution des politiques ;

  -identifier les lacunes de connaissances et faciliter une approche coordonnée de la production de nouvelles connaissances ;

  -identifier et accompagner les besoins de renforcement de capacités pour mener les actions prévues.

Cette plateforme a élaboré des études et rapports régionaux, pour évaluer la biodiversité et les services écosystémiques en Afrique, en Amériques, en Asie et Pacifique, et en Europe. La dernière évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques a été approuvée lors de la septième session, tenue à Paris en mai 2019.

La 8ème Session de l’IPBES aura lieu en mois de mars 2021 à Marrakech.

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Protocole de Nagoya

Après six ans de négociations, la dixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique a adopté le Protocole de Nagoya le 29 octobre 2010, à Nagoya, au Japon. Le Protocole est entré en vigueur le 12 octobre 2014. Ce Protocole s’appuie sur la Convention et soutient la mise en œuvre de l’un de ses trois objectifs soit : le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

Le Protocole fournit une plus grande transparence ainsi qu’une sécurité juridique pour les fournisseurs et les utilisateurs des ressources génétiques et des savoirs traditionnels. Il facilitera, d'une part, l'accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées et favorisera, d'autre part, le partage juste et équitable des avantages entre le pays fournisseur et les communautés locales.

Les ressources génétiques, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux ou de micro-organismes, sont utilisées à des fins diverses allant de la recherche fondamentale au développement de produits. Les utilisateurs de ressources génétiques sont les instituts de recherche, universités et entreprises privées opérant dans divers secteurs tels que les produits pharmaceutiques, l'agriculture, l'horticulture, le secteur de cosmétiques et de la biotechnologie.

Les bénéfices découlant des ressources génétiques peuvent notamment inclure le partage des résultats de la recherche et du développement réalisés sur les ressources génétiques, le transfert des technologies qui utilisent ces ressources, la participation dans les activités de recherche biotechnologique, ou les avantages monétaires découlant de la commercialisation de produits basés sur les ressources génétiques, tels les produits pharmaceutiques.

Le Maroc a entamé le processus de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya avec sa signature depuis le 9 décembre 2011 et sa publication au Bulletin Officiel le 4 juillet 2013.

Comme demandé par le Secrétariat de la Convention de Diversité Biologique, le Maroc a présenté un rapport national intérimaire sur la mise en œuvre du Protocole de Nagoya, conformément à l’article 29 du Protocole. Ce rapport contient des données sur les expériences du pays en matière de mobilisation des ressources aux fins d’application du Protocole.

Le Maroc a également élaboré un projet de loi sur l'accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées qui a été soumis au Secrétariat Général du Gouvernement, et en parallèle a renforcé les capacités des acteurs clés à l’échelle territoriale et nationale, pour mieux valoriser les ressources génétiques.

Le Maroc continue à mettre en œuvre le Protocole de Nagoya en établissant des mécanismes de gouvernance entre les différentes institutions impliquées dans les pays pour la mise en œuvre du cadre national d’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages, et ce au profit de la conservation de la biodiversité et l'utilisation durable de ses éléments, notamment l’élaboration des outils suivants :

Guide sur les droits de propriétés intellectuels (DPI) relatifs à l’APA au Maroc : Réalisé notamment au profit des chercheurs et utilisateurs de ressources génétiques, cette étude s’est inspirée des recommandations et réglementation de l’OMPIC et des lois en vigueur au Maroc sur l’enregistrement de la propriété intellectuelle, pour renseigner les utilisateurs potentiels de ressources génétiques à enregistrer des patentes et autres formes de propriété intellectuelle relatives aux utilisations particulières des ressources génétiques.

Méthodologie de recensement des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques : Afin de permettre la finalisation des articles du cadre réglementaire relatifs aux connaissances traditionnelles, le projet a développé une méthodologie pour identifier et classer les connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques, dont il n’existait pas de documentation auparavant. L’étude a protée sur deux régions pilotes et des ressources à fort potentiel de valorisation.

 Stratégie de communication et plan de communication sur l’APA au Maroc. Des supports de communication sous différents formats, adaptés aux différentes parties prenantes ont été développés. Ainsi, un coffret de fiches techniques : « kit d’introduction à l’APA » a été élaboré, en plus d’articles journalistiques couvrant plusieurs angles de l’APA et des vidéos. Un rapport d’impact de communication sur les campagnes de sensibilisation, incluant les influences du projet sur les réseaux sociaux, a également été produit.

Ce Coffret est composé d’un ensemble de 5 fiches techniques portant sur les différentes thématiques de l’accès et le partage des avantages sur les ressources génétiques au Maroc à savoir :

Protocole de Cartagena

Le Protocole de Cartagena (PC) sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la Convention sur la diversité biologique est un traité international qui gère les mouvements d'un pays à un autre des organismes vivants modifiés (OVM) résultant des biotechnologies modernes. Le 29 janvier 2000, la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique a adopté un accord supplémentaire à la Convention connu comme le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques et il a été entré en vigueur le 11 septembre 2003.

Le Protocole vise à protéger la diversité biologique des risques potentiels posés par les organismes vivants modifiés résultant des biotechnologies modernes. Il établit une procédure d'accord préalable en connaissance de cause (APCC) pour garantir que les pays reçoivent les informations nécessaires leur permettant de prendre des décisions en connaissance de cause avant d'accepter d'importer ce type d'organismes sur leur territoire. Le Protocole de Cartagena reconnaît le potentiel de la biotechnologie moderne pour renforcer le développement, à condition qu’elle soit développée et utilisée avec des mesures de sécurité adaptées pour l’environnement et la santé humaine.

Le Maroc est Partie à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) depuis le 21 août 1995 et du Protocole de Cartagena depuis le 25 avril 2011. Le Département de l’Environnement assure la fonction de point focal de la Convention sur la Diversité Biologique et du Protocole de Cartagena.

L'Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) a été désigné comme autorité nationale compétente chargée de s'acquitter des fonctions administratives du Protocole de Cartagena.

Pour permettre au Maroc de se positionner en matière de biotechnologies et de développer ses capacités dans les domaines de l’importation, du transfert, de l'utilisation et de l’évaluation des risques liés à la manipulation des organismes génétiquement modifiables (OGM), il y a lieu de procéder à un examen et une évaluation de tous les instruments juridiques, institutionnels et scientifiques en relation avec cette nouvelle activité.

Pour ce faire et dans le cadre de la mise en œuvre de ce Protocole, le Département de l’Environnement a élaboré un quatrième rapport national sur l’application du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques qui recueille des informations importantes sur l'efficacité du Protocole et les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan stratégique 2011-2020 dudit Protocole.

Le rapport est soumis en ligne par le biais de la nouvelle plateforme du Centre d’échange d’informations pour la prévention des risques biotechnologiques et qui est accessible à l'adresse suivante : http://ma.chm-cbd.net/implementation/rap_nat/4rnpc

En outre, le Département de l’Environnement a réalisé en 2019 une étude relative à la mise en place d’un plan d’actions pour la mise en œuvre du Protocole de Cartagena au Maroc.

L’objectif global de cette étude est la réalisation d’un plan d’action pour la mise en œuvre du Protocole de Cartagena au Maroc sur la biosécurité, afin de développer un cadre national juridique sur la biosécurité.

Cette étude a permis de réaliser :

 Diagnostic de la situation actuelle de la mise en œuvre du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.

  • Etablissement d’un état des lieux sur la prévention des risques biotechnologiques au Maroc.
  • Identification des priorités stratégiques du Maroc en matière d’utilisation de la biotechnologie.

 Plan d’action pour la mise en œuvre du Protocole de Cartagena par le Maroc.

الاستراتيجية الوطنية للمحافظة والاستعمال المستدام للتنوع البيولوجــي

تم وضع الاستراتيجية الوطنية وخطة العمل للتنوع البيولوجي 2016-2020 بالمراعاة للاستراتيجيات الحالية أو قيد الإعداد من قبل المتداخلين الوطنيين من جهة، والأولويات الوطنية في مجال المحافظة على التنوع البيولوجي وتعزيزه من ناحية أخرى، بالإضافة إلى المخاوف الدولية التي تم التعبير عنها في الخطة الاستراتيجية لاتفاقية التنوع البيولوجي 2011-2020 وأهداف أيشي.

إن الرؤية والأهداف الاستراتيجية الذي تم تحديدها كأساس لهذه النسخة، تهدف إلى جعل التنوع البيولوجي كركيزة للتنمية المستدامة ورفاهية المجتمع المغربي وهي كالتالي:

"بحلول سنة 2030، يجب المحافظة على التنوع البيولوجي واستعادته وتقييمه واستخدامه بعقلانية ، بما يضمن الحفاظ على الخدمات التي تقدمها النظم الإيكولوجية لمنفعة الجميع، مع المساهمة في التنمية المستدامة ورفاهية المجتمع المغربي"

وتتضمن خطة العمل، التي تجسد الرؤية المذكورة أعلاه، 159 إجراءً تم تجميعها في 26 هدفًا وطنيًا مقسما إلى المحاور الاستراتيجية الستة التالية:

    1.تعزيز الحفاظ على الأنواع والأنظمة الإيكولوجية والخدمات التي تقدمها؛

    2.ضمان الاستخدام المستدام للتنوع البيولوجي والموارد البيولوجية؛

    3.المساهمة في تحسين الظروف المعيشية للسكان من خلال التنفيذ الفعال للمخطط؛

    4.تعزيز الحكامة الجيدة للتنوع البيولوجي؛

    5.تحسين وتقييم وتقاسم المعرفة بشأن التنوع البيولوجي الوطني؛

    6.تعزيز الإرادة لدى المواطنين لتغيير السلوك اتجاه التراث الوطني للتنوع البيولوجي.

غرفة تبادل معلومات التنوع البيولوجي (CHM)

يعتبر مركز تبادل معلومات التنوع البيولوجي (CHM)آلية تبادل المعلومات حول التنوع البيولوجي من خلال شبكة الانترنت على الصعيد الوطني والاقليمي والدولي.

والهدف من آلية تبادل المعلومات متعدد، وهي معرفة ونشر التقدم المحرز في تنفيذ اتفاقيه التنوع البيولوجي، ولكن بالإضافة الى ذلك، آلية تبادل المعلومات هو موقع التلاقي يقوم بتسهيل الاتصال والتعاون والتنسيق بين المجتمع العلمي، القطاعات الحكومية، الإدارات والمنظمات غير الحكومية، والجماعات المهنية على المستويات الوطنية والدولية.

ووفقا للفقرة 3 من المادة 18 من اتفاقية التنوع البيولوجي، أنشأ المغرب مركز تبادل معلومات التنوع البيولوجي الخص به في سنة 2004 بهدف تسهيل نشر البيانات المتعلقة بالتنوع البيولوجي على نطاق واسع.

ولقد تم وضع آلية تبادل المعلومات على أساس أن يكون واجهة وطنية تعرف بغنى التنوع البيولوجي بالمغرب وكذلك المجهودات المبذولة في هذا الميدان من طرف القطاعات الحكومية والمعاهد العلمية والتي يتعذر غالبا الوصول اليها لأسباب كثيرة ينبغي الاستفادة منها وتيسير اقتنائها عن طريق آلية تبادل المعلومات.

وتجدر الإشارة أنه خلال الدورة الرابعة عشرة لمؤتمر الأطراف المنعقدة في شرم الشيخ بمصر من 14 إلى 29 نوفمبر 2018، حصل المغرب على الجائزة الثالثة لأفضل آلية تبادل معلومات حيث تمنح هذه الجائزة للأطراف التي حققت أكبر قدر من التقدم في إنشاء آليات تبادل وطنية أو تحسين كفاءتها.

Centre dEchange dInformation sur la Biodiversité CHM

التقارير الوطنية عن تنفيذ اتفاقية التنوع البيولوجي

وفقاً للمادة 26 من اتفاقية التنوع البيولوجي (CBD)، إن المغرب، كبلد طرف في الاتفاقية، مطالب بتقديم بانتظام تقريراً وطنياً إلى مؤتمر الأطراف.

وتقدم هذه التقارير حالة تنفيذ اتفاقية التنوع البيولوجي على المستوى الوطني وتسلط الضوء على الصعوبات المصادفة والأولويات التي تم الاتفاق عليها للحفاظ على التنوع البيولوجي.

ولهذه الغاية، أعد المغرب تقريره الأول سنة 2001، والثاني في مارس 2003، والثالث في يونيو 2005، والرابع في مارس 2009، والخامس في ماي 2015، والسادس في 2019.

وقد مكن إعداد التقرير الوطني السادس حول تنفيذ اتفاقية التنوع البيولوجي عن مدى إنجاز الإجراءات والبرامج المرتبطة بالاستراتيجية الوطنية وتنفيذ خطة العمل للتنوع البيولوجي في المغرب.

Les rapports Nationaux sur l’Etat de la mise en œuvre de la convention sur la Diversité Biologique

اتفاقية التنوع البيولوجي (CBD)

اعتمد المجتمع الدولي اتفاقية التنوع البيولوجي، خلال قمة الأرض التي انعقدت سنة 1992 بريو، البرازيل. وقد وقعت المملكة المغربية خلال هذه القمة، على اتفاقية التنوع البيولوجي (CBD) في سنة 1992 وصادقت عليها في 21 غشت 1995 والتي أكدت على الأهمية القصوى التي توليها بلادنا لثروتها الحية ومواردها البيولوجية، بما في ذلك النظم الإيكولوجية والأنواع الحية.

وتهدف اتفاقية التنوع البيولوجي إلى:

  • المحافظة على التنوع البيولوجي؛
  • الاستخدام المستدام للموارد البيولوجية؛
  • تقاسم المنافع الناشئة عن استخدام الموارد الجينية بطريقة عادلة ومنصفة.

وتعتبر اتفاقية التنوع البيولوجي أن المحافظة على التنوع البيولوجي هو "شاغل مشترك للبشرية" وحتى إذا كانت عناصر المكونة للتنوع البيولوجي تقع داخل الحدود الوطنية، فإن التنوع البيولوجي ضروري لجميع أشكال الحياة على الأرض، يجب أن نعمل معا لضمان المحافظة عليه.

وقد اعتمدت اتفاقية التنوع البيولوجي نهجا رئيسيا لمحاولة وقف فقدان التنوع البيولوجي يتمثل في "نهج النظام الإيكولوجي"، والتي تعتبر كاستراتيجية تدعم الإدارة المتكاملة للتربة والمياه والموارد الحية لتشجيع الحفاظ والاستخدام المستدام. ونتيجة لذلك، راهنت اتفاقية التنوع البيولوجي على المحافظة داخل الموقع (المحافظة على الجينات والأنواع والنظم الإيكولوجية في بيئتها الطبيعية).

إن مؤتمر الأطراف (COP) هو السلطة العليا للاتفاقية التي تجمع بين ممثلي جميع الأطراف في الاتفاقية، وكذلك المراقبين، مثل وكالات الأمم المتحدة والمنظمات الدولية والمنظمات غير الحكومية.

كما أن وظيفة المؤتمر، محددة في المادة 23 من اتفاقية التنوع البيولوجي، والتي تكمن في توجيه والإشراف على كامل عمليات تنفيذ وتطوير الاتفاقية. ويستعرض مؤتمر الأطراف التقدم المحرز ويضع خطط العمل لاتخاذ مزيد من الإجراءات. كما يمكنه اقتراح تعديلات على الاتفاقية والعمل بالتعاون مع المعاهدات الدولية الأخرى.

ويجتمع مؤتمر الأطراف بانتظام لمناقشة القضايا الهامة. وقد عقدت بالفعل أربعة عشر مؤتمرا. تم عقد المؤتمر الأخير (COP14) في شرم الشيخ بمصر في الفترة من 14 إلى 29 نوفمبر 2018.

ومن المقرر عقد مؤتمر الأطراف القادم (COP15) في كونمينغ، الصين، في ماي 2021.

الإطار العالمي للتنوع البيولوجي لما بعد 2020

سينتهي الإطار العالمي للتنوع البيولوجي 2011-2020 وأهداف أيشي للتنوع البيولوجي في ديسمبر 2020. ويجرى حاليا إعداد الإطار العالمي للتنوع البيولوجي لما بعد 2020 والذي سيتم اعتماده خلال مؤتمر الأطراف الخامس عشر المقرر عقده في ماي 2021 بكونمينغ، الصين.

يتمحور إعداد الإطار العالمي للتنوع البيولوجي لما بعد 2020 حول نظرية التغيير الذي يقر بالحاجة إلى عمل سياسي العاجل على المستوى العالمي والإقليمي والمحلي بغيت تغيير النماذج الاقتصادية والاجتماعية والمالية، وذلك من أجل:

  • الاستقرار على مدى السنوات العشر القادمة (بحلول عام 2030)؛
  • ضمان استعادة صحة النظم الإيكولوجية الطبيعية للسنوات العشرين القادمة، مع إحراز تحسن واضح بحلول سنة 2050 , وذلك لتحقيق رؤية الاتفاقية "العيش في تآلف مع الطبيعة بحلول سنة 2050".

يعتمد وضع الإطار الجديد على عملية تسترشد بالمبادئ التالية:

  • عكس منحنيات تدهور التنوع البيولوجي وخدمات النظم الإيكولوجية؛
  • التركيز ليس فقط على الوضع والمنحنيات، ولكن أيضًا على خيارات الاستجابة، مع الاعتماد على الدروس المستفادة والخبرة المكتسبة في نجاحات وإخفاقات العقد 2011-2020؛
  • مراعاة برنامج التنمية المستدامة لسنة 2030؛
  • تعزيز وتسهيل حدوث تغيير جذري في العمل على أرض الواقع لمعالجة فقدان التنوع البيولوجي وما ينتج عنه من اختلال في وظائف وخدمات النظم الإيكولوجية.

بعد اعتماد هذا الإطار العالمي من قبل الأطراف خلال الدورة الخامسة عشرة لمؤتمر الأطراف، سيتم دعوة الدول الأطراف في اتفاقية التنوع البيولوجي لتحين استراتيجياتهم الوطنية للتنوع البيولوجي.

احتضان المغرب للدورة الثامنة للمنبر الحكومي الدولي للعلوم والسياسات في مجال التنوع البيولوجي وخدمات النظم الإيكولوجية (IPBES)

تم إنشاء "المنبر الحكومي الدولي للعلوم والسياسات في مجال التنوع البيولوجي وخدمات النظم الإيكولوجية " (IPBES) سنة 2012 كهيئة حكومية دولية مستقلة مسؤولة عن تقييم حالة العالمية لتنوع البيولوجي. يضم هذا المنبر حاليا 137 دولة.

يعتبر هذا المنبر هيئة حكومية دولية تحت رعاية برنامج الأمم المتحدة للبيئة وبرنامج الأمم المتحدة الإنمائي ومنظمة الأمم المتحدة للتربية والعلم والثقافة ومنظمة الأمم المتحدة للأغذية والزراعة.

يلعب المنبر دورا فعالا في التعميم العلمي بين الخبرات العلمية والحكومات حول المسائل المتعلقة بالتنوع البيولوجي وخدمات النظم الإيكولوجية ويهدف الى :

  • إجراء تقييمات بشأن التنوع البيولوجي وخدمات النظم الإيكولوجية؛
  • تحديد الأدوات والأساليب المناسبة لدعم تطوير السياسات وتنفيذها؛
  • تحديد الفجوات المعرفية وتيسير نهج منسق لتوليد المعرفة الجديدة؛
  • تحديد ودعم احتياجات بناء القدرات لتنفيذ الإجراءات المخطط لها.

وقد قام هذا المنبر بإعداد دراسات وتقارير إقليمية لتقييم التنوع البيولوجي وخدمات النظم الإيكولوجية في إفريقيا وأمريكا وآسيا والمحيط الهادئ وأوروبا. وتمت الموافقة على إعداد تقييم عالمي بشأن التنوع البيولوجي وخدمات النظم الإيكولوجية في الدورة السابعة، التي انعقدت في باريس في ماي 2019.

وستعقد الدورة الثامنة للمنبر في مارس 2021 في مراكش بالمغرب.

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بروتوكول ناغويا حول الحصول على الموارد الجينية وتقاسم المنافع الناتجة عن استخدامها

بعد ست سنوات من المفاوضات، اعتمد الاجتماع العاشر لمؤتمر الأطراف لاتفاقية التنوع البيولوجي بروتوكول ناغويا في 29 أكتوبر 2010، بناغويا في اليابان. وقد دخل هذا البروتوكول حيز التنفيذ في 12 أكتوبر 2014. ويستند هذا البروتوكول إلى الاتفاقية حيث يدعم تنفيذ أحد أهدافها الثلاثة وهو: التقاسم العادل والمنصف للمنافع الناشئة عن استخدام الموارد الجينية.

يوفر البروتوكول شفافية أكبر وكذلك اليقين القانوني لمانحي ومستخدمي الموارد الجينية والمعارف التقليدية. فمن ناحية، سوف يسهل الحصول على الموارد الجينية والمعارف التقليدية المرتبطة بها، ومن ناحية أخرى، يشجع التقاسم العادل والمنصف للمنافع الناتجة عن استعمالها بين البلد المورد والساكنة المحلية.

وتعتبر الموارد الجينية مكوِّن أساسي للتنوع البيولوجي حيث تمثل عاملا اساسيا في البحث والتنمية. فهي تأتي من النباتات أو الحيوانات أو الكائنات الدقيقة، ويمكن استخدامها لأغراض متنوعة، على سبيل المثال في البحوث الأساسية أو تسويق المنتجات. ويشمل مستخدمو الموارد الجينية كل من: معاهد البحوث والجامعات والشركات التي تعمل في مجموعة واسعة من القطاعات بما في ذلك المستحضرات الصيدلانية، البذور، حماية المزروعات، البستنة، مستحضرات التجميل والتكنولوجيا الحيوية.

وتشمل المنافع الناتجة عن استعمال الموارد الجينية، على سبيل المثال، تقاسم نتائج البحث والتنمية، نقل التكنولوجيات التي تستخدم هذه الموارد، المشاركة في أنشطة بحوث التكنولوجيا الحيوية، أو الفوائد النقدية الناشئة عن تسويق المنتجات على أساس الموارد الجينية، مثل الأدوية.

وبناءا على طلب أمانة اتفاقية التنوع البيولوجي ، قدم المغرب تقريرا وطنيا مؤقتا بخصوص تنفيذ بروتوكول ناغويا ، وفقا للمادة 29 من البروتوكول. يحتوي هذا التقرير على بيانات عن تجارب البلد في تعبئة الموارد لتنفيذ البروتوكول.

https://absch.cbd.int/database/NR/ABSCH-NR-MA-238974

كما قام المغرب بإعداد مشروع قانون المتعلق بالحصول على الموارد الجينية والمعارف التقليدية المرتبطة بها والتقاسم العادل والمنصف للمنافع الناتجة عن استخدامها والذي تم تقديمه إلى الأمانة العامة للحكومة، وفي نفس السياق تم تعزيز قدرات الجهات الفاعلة الرئيسية على المستويين الإقليمي والوطني من أجل الاستفادة بشكل أفضل من الموارد الجينية.

http://www.sgg.gov.ma/portals/0/AvantProjet/152/Projet_loi_56.17_fr.pdf

ويواصل المغرب تنفيذ بروتوكول ناغويا من خلال إنشاء آليات الحكامة بين مختلف المؤسسات المساهمة في وضع إطار وطني بخصوص الحصول على الموارد الجينية وتقاسم المنافع، وذلك حفاظا على التنوع البيولوجي والاستخدام المستدام لمكوناته بما في ذلك تطوير الأدوات التالية:

    دليل حقوق الملكية الفكرية المتعلق بالحصول على الموارد الجينية وتقاسم المنافع في المغرب: تم إنتاجه بشكل خاص لصالح الباحثين ومستخدمي الموارد الجينية، وقد استُوحيت هذه الدراسة من توصيات وقوانين المكتب المغربي للملكية الصناعية والتجارية بشأن تسجيل الملكية الفكرية، لإبلاغ المستخدمين المحتملين للموارد الجينية لتسجيل براءات الاختراع وغيرها من أشكال الملكية الفكرية المتعلقة بالاستخدامات المحددة للموارد الجينية. ومكن هذا الدليل من خلال النصوص التطبيقية ذات الصلة والنماذج التعاقدية المرفقة بالإطار القانوني، تعريف التأثير على شروط منح تصاريح الحصول على الموارد الجينية المغربية.

    منهجية جرد المعارف التقليدية المرتبطة بالموارد الجينية: من أجل السماح بوضع اللمسات الأخيرة بخصوص الإطار القانوني المتعلق بالمعارف التقليدية، طور المشروع منهجية لتحديد وتصنيف المعارف التقليدية المرتبطة بالموارد الجينية، حيث لم يكن هناك شيء من هذا القبيل. تمت الدراسة على مستوى منطقتين رائدتين وموارد ذات إمكانات تطوير عالية.

    استراتيجية التواصل وخطة التواصل بشأن الحصول على الموارد الجينية وتقاسم المنافع في المغرب: تم تطوير دعم الاتصالات في أشكال مختلفة، متكيفة مع مختلف أصحاب المصلحة. كما تم إنتاج مجموعة من الأوراق الفنية، بالإضافة إلى مقالات صحفية تغطي عدة زوايا عن استخدام الموارد الجينية ومقاطع الفيديو. كما تم إصدار تقرير عن تأثير الاتصالات على حملات التوعية، بما في ذلك تأثيرات المشروع على وسائل التواصل الاجتماعي.

وتتألف هذه المجموعة من خمس أوراق فنية تهم مواضيع مختلفة للحصول على الموارد الجينية وتقاسم منافعها في المغرب، وهي:

    • ورقة فنية "مقدمة حول الحصول على الموارد الجينية وتقاسم المنافع الناتجة عن استخدامها وكذا المعارف التقليدية المرتبطة بها
    • ورقة الفنية "تنفيذ الحصول على الموارد الجينية وتقاسم المنافع الناتجة عن استخدامها وكذا المعارف التقليدية المرتبطة بها في المغرب" ؛
    • ورقة فنية "دراسة حالة: ورشات توعوية وتكوينية بخصوص الحصول على الموارد الجينية وتقاسم المنافع الناتجة عن استخدامها وكذا المعارف التقليدية المرتبطة " ؛
    • ورقة الفنية "استخدام الموارد الجينية" ؛
    • ورقة فنية "المعارف التقليدية المرتبطة باستخدام الموارد الجينية".

بروتوكول قرطاجنة بشأن السلامة الأحيائية

بروتوكول قرطاجنة بشأن السلامة الأحيائية لاتفاقية التنوع البيولوجي هي معاهدة دولية تدير حركة الكائنات الحية المحورة الناتجة عن التكنولوجيا الحيوية الحديثة من بلد إلى آخر. وقد تم المصادقة عليها في 29 يناير 2000 كاتفاقية تكميلية لاتفاقية التنوع البيولوجي والتي دخلت حيز التنفيذ في 11 سبتمبر 2003.

ويهدف هذا البروتوكول إلى حماية التنوع البيولوجي من المخاطر المحتملة التي تشكلها الكائنات الحية المحورة الناتجة عن التكنولوجيا الحيوية الحديثة. ويحدد إجراء اتفاقية مسبقة عن علم (APCC) لضمان حصول البلدان على المعلومات اللازمة التي تمكنها من اتخاذ قرارات مستنيرة قبل الموافقة على استيراد هذا النوع من الكائنات إلى أراضيها. ويعترف بروتوكول قرطاجنة، بإمكانيات التكنولوجيا الحيوية الحديثة في تعزيز التنمية، شريطة أن يتم تطويرها واستخدامها مع التدابير الأمنية المناسبة للبيئة وصحة الإنسان.

إن المغرب طرف في بروتوكول قرطاجنة منذ 25 أبريل 2011. ويعمل قطاع البيئة كنقطة اتصال على مستوى اتفاقية التنوع البيولوجي وبروتوكول قرطاجنة.

وقد تم تعيين المكتب الوطني للسلامة الصحية للمنتجات الغذائية (ONSSA) باعتباره السلطة الوطنية المختصة المسؤولة عن تنفيذ المهام الإدارية لبروتوكول قرطاجنة.

ومن أجل تمكين المغرب من التمركز في مجال التكنولوجيا الحيوية وتطوير قدراته في مجالات الاستيراد والنقل والاستخدام وتقييم المخاطر المرتبطة بمعالجة الكائنات المعدلة وراثيا، هناك حاجة لمراجعة وتقييم جميع الوسائل القانونية والمؤسسية والعلمية المتعلقة بهذا النشاط الجديد.

وللقيام بذلك، وفي إطار تنفيذ هذا البروتوكول، أعد قطاع البيئة التقرير الوطني الرابع بخصوص تطبيق مقتضيات بروتوكول قرطاجنة للسلامة الأحيائية والذي يجمع معلومات مهمة عن فعالية البروتوكول والتقدم المحرز في تنفيذ الخطة الاستراتيجية 2011-2020 للبروتوكول المذكور. تم نشر التقرير عبر الإنترنت من خلال المنصة الجديدة لتبادل المعلومات المتعلقة بالسلامة الأحيائية:

http://ma.chm-cbd.net/implementation/rap_nat/4rnpc

ومن جهة أخرى، أجرى قطاع البيئة سنة 2019 دراسة تتعلق بتنفيذ خطة عمل لتنفيذ بروتوكول قرطاجنة في المغرب. والهدف العام لهذه الدراسة يتعلق بوضع خطة عمل لتنفيذ بروتوكول قرطاجنة في المغرب بشأن السلامة الأحيائية، من أجل وضع إطار قانوني وطني بشأن السلامة الأحيائية.

وقد سمحت هذه الدراسة بإجراء:

    تشخيص الوضع الحالي لتنفيذ بروتوكول قرطاجنة بشأن السلامة الأحيائية.

      •  وضع قائمة جرد للوقاية من مخاطر التكنولوجيا الحيوية في المغرب.
      •  تحديد أولويات المغرب الاستراتيجية في استخدام التكنولوجيا الحيوية.

    خطة عمل لتنفيذ بروتوكول قرطاجنة من قبل المغرب.

 

 

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