Sa Majesté le Roi prononce un discours devant la séance solennelle de Haut Niveau de la COP 22

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«Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons, Majestés, Excellences, Altesses, Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies, Excellences, Mesdames, Messieurs

L’organisation de cette conférence au Maroc pour la deuxième fois, après la session de 2001, traduit notre attachement au cadre multilatéral pour aborder les défis internationaux.

Le fait que Marrakech accueille aujourd’hui cette conférence est une preuve de tout l’intérêt que nous attachons aux questions de l’environnement et du climat parmi les priorités du Royaume.

En effet, notre pays compte parmi les premiers Etats à avoir contribué à l’émergence d’une prise de conscience mondiale quant au changement climatique, et ce, depuis ma participation, en 1992, au Sommet de la terre de Rio, où, en Ma qualité de Prince héritier à l’époque, J’ai conduit la délégation du Maroc.

Aujourd’hui, la Conférence de Marrakech constitue un tournant décisif dans le processus de mise en œuvre de l’Accord historique de Paris.

En effet, l’humanité entière place de grands espoirs sur les décisions qui seront prises au cours de cette conférence. De fait, elle attend plus que la simple annonce d’engagements et de principes pour enrayer le réchauffement climatique et en atténuer les effets.

Elle aspire plutôt à des décisions aidant à sauver l’avenir de la vie sur terre et à la prise d’initiatives concrètes et de mesures pratiques à même de préserver les droits des générations à venir.

Par ailleurs, la tenue de cette conférence en Afrique nous incite à donner la priorité à la nécessité de remédier aux impacts négatifs des changements climatiques, qui ne cessent d’empirer dans les pays du sud et les pays insulaires menacés dans leur existence même.

Majestés, Excellences, Altesses,

Les quinze dernières années ont vu se répandre un discours centré sur les questions de l’environnement et croître le nombre des associations engagées dans sa défense. Plus important encore, elles ont été marquées par une prise de conscience accrue quant à la nécessité de protéger l’environnement.

Malgré l’émergence de cette prise de conscience positive, sommes-nous sur la bonne voie ? Ce processus commun bénéficie-t-il d’une coordination et d’une collaboration entre tous ?

La différence est grande entre les pays et les régions concernant la culture liée à l’environnement. De plus, les priorités chez les pays industrialisés dits avancés, ne sont pas les mêmes que pour les pays en développement. Tout aussi important est l’écart qui les sépare en termes de moyens.

S’il est normal que chaque partie défende ses intérêts, les décisions prises et imposées ne sont pas, en revanche, toujours à la portée de tous les pays.

Aussi, il devient nécessaire d’unifier l’éducation aux questions de l’environnement et de sensibiliser à son rôle décisif dans la préservation de l’avenir de l’humanité.

Ici, Je réaffirme que le Maroc consacrera ses efforts, pendant son mandat, et les ressources financières disponibles durant cette courte période, pour remplir cette mission difficile et noble.

 

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