Surveillance de la qualité de l’air

La surveillance de la qualité de l’air a été entamée en 1997, avec les premières campagnes du genre au Maroc menées par le Ministère Délégué chargé de l’Environnement sur l’agglomération de Rabat, à l’aide d’un laboratoire mobile. Ces campagnes ont permis, d’une part, d’évaluer l’étendue et l’intensité de la pollution dans la ville en comparant les concentrations mesurées aux différentes normes, et d’autre part, de sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité d’avoir des stations fixes pour la mesure continue de la qualité de l’air. Cette activité est assurée par plusieurs instruments techniques tels que :

A. Réseau de surveillance de la qualité de l’air

Actuellement, le réseau national de surveillance de la qualité de l’air est composé de 29 stations fixes dont l’objectif est de mesurer, prévoir et informer le public, les autorités locales et les décideurs sur la qualité de l’air. La figure ci-dessous montre l’architecture d’un réseau de surveillance de la qualité de l’air. Il est généralement composé de stations équipées d’analyseurs de mesures en continu des polluants dans l’air, de systèmes d’acquisition des données, de modems de transmission de données (lignes téléphoniques) et d’un poste central d’acquisition et de traitement des informations (serveur).

Surveillance de la qualité de l’air

Tous Ecolos

Tous Ecolos

ONG

ONG