Evaluation des impacts de la pollution atmosphérique sur la santé des enfants asthmatiques au niveau de Mohammédia : Mohammédia Airpol
Après l’étude Casa Airpol qui a confirmé l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé des populations, Le Département de l’Environnement a mené en collaboration avec le Ministère de la Santé, une deuxième étude dans la ville de Mohammedia, relative à l’évaluation des impacts de la pollution atmosphérique sur une frange de population très vulnérable aux effets de la pollution à savoir, les enfants asthmatiques.
L'impact de la pollution sur la santé a été mesuré à travers la surveillance de la qualité de l’air exprimée par les indicateurs de pollution atmosphériques (à savoir SO2, NOx, …etc), et en se basant sur le suivi de l’état de santé des enfants asthmatiques recueilli au niveau de plusieurs structures sanitaires de la ville.
Les résultats de cette étude traduisent les relations à court terme entre les augmentations des niveaux de la pollution atmosphérique et l’accroissement du risque pour la santé, en terme de mortalité et de morbidité (nombre de cas de maladies).
Les niveaux de pollution enregistrés lors de cette étude sont comme suit :
L’analyse des données environnementales et sanitaires a permis de conclure que lorsqu'on passe du niveau de base de pollution (1 µg/m3 de SO2) à un niveau moyen de pollution (11,9µg/m3 de SO2), on observe une augmentation sensible de certains événements de santé chez les enfants asthmatiques, notamment une augmentation de:
Lorsqu'on passe du niveau de base de pollution (1 µg/m3 de SO2) à un niveau élevé de pollution (70,5 µg/m3 de SO2), on observe des augmentations plus importantes de certains événements de santé, pouvant aller jusqu'à :
En conclusion, l’Etude Mohammédia Airpol a bien démontré que la pollution de l’air à des impacts significatifs sur la santé en particulier des populations vulnérables tels que les enfants asthmatiques.
L'impact de la pollution sur la santé a été mesuré à travers la surveillance de la qualité de l’air exprimée par les indicateurs de pollution atmosphériques (à savoir SO2, NOx, …etc), et en se basant sur le suivi de l’état de santé des enfants asthmatiques recueilli au niveau de plusieurs structures sanitaires de la ville.
Les résultats de cette étude traduisent les relations à court terme entre les augmentations des niveaux de la pollution atmosphérique et l’accroissement du risque pour la santé, en terme de mortalité et de morbidité (nombre de cas de maladies).
Les niveaux de pollution enregistrés lors de cette étude sont comme suit :
- Niveau "de base" de pollution : 1µg/m3 de SO2
- Niveau "moyen" de pollution : 11,9 µg/m3 de SO2
- Niveau "élevé" de pollution : 70,5 µg/m3 de SO2
L’analyse des données environnementales et sanitaires a permis de conclure que lorsqu'on passe du niveau de base de pollution (1 µg/m3 de SO2) à un niveau moyen de pollution (11,9µg/m3 de SO2), on observe une augmentation sensible de certains événements de santé chez les enfants asthmatiques, notamment une augmentation de:
- 5,1% pour les crises d’asthme
- 6,5% pour la toux nocturne
Lorsqu'on passe du niveau de base de pollution (1 µg/m3 de SO2) à un niveau élevé de pollution (70,5 µg/m3 de SO2), on observe des augmentations plus importantes de certains événements de santé, pouvant aller jusqu'à :
- 41,3% des crises d’asthme
- 53,9% de la toux nocturne
En conclusion, l’Etude Mohammédia Airpol a bien démontré que la pollution de l’air à des impacts significatifs sur la santé en particulier des populations vulnérables tels que les enfants asthmatiques.
Résumé de l’étude : « Rapport Mohammédia Airpol »
